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Kenzo, clope, vodka et dépression.

25 février 2009

IN CAS THAT U MISSED IT

IN CAS THAT U MISSED IT :



http://boringshit.canalblog.com/


Parait qu'il y a des gens qui passent encore par là.
C'est ici que ça se passe

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14 mars 2007

Get me help.

Des étoiles qui collent aux doigts. Même sous l'eau elle s'incrustent. Rappellent les rêves qu'on a tant chéri. L'envie de gerber aussi. De pointer sa tête sous un canon pour oublier. La goutte passée on crie au possible. Mais les étoiles incrustées donnent froid. Trois doigts dans la gorge rappellent à l'ordre. Une cigarette puis une autre. Englué. Des paillettes de synthèse après tout, du diluant dans la gorge. L'envie de gerber toujours. Et puis au fond les os sont creux. Creux. Five years avortés. Rien que des moqueries déguisées. ça n'a pas fait bouger grand chose, à peine un fantôme dans le placard. Exsangue le canon au bout des lèvres. M...got a gun. Plus de trois doigts, même pas peur. Un rien inflammable. Des étoiles pleins les doigts. Face contre terre. Plus de temps pour voir venir. Eject. Même sous l'eau elles s'incrustent.
13 septembre 2006

Sous les ciels.

Couchée sur son bras, il voyait sa frange blonde se fixer sur ces yeux verts. Les traits de khôl dessinaient parfaitement le contour de ses paupières fermées. Il crut voir un début de larme au coin de son œil gauche, y posa un doigt et récolta un fleuve d’or. Il fermait les yeux puis les rouvraient cherchant le court instant où elle lui apparaissait floue. La chaleur moite de leurs corps s’accouplait et s’élevait en volutes invisibles vers le vide azur. Il buvait le soleil au creux de de sa bouche, s’enivrait de sa peau laiteuse qu’un astre capricieux rendait évanescente. Ils finirent par s’évanouir dans un écrin feutré. Le parc n’était plus qu’une vague impression. Ils avaient quitté Assiah sans peine, ils s’étaient éteint dans la lumière, baignés d’huile parfumée et de cire pourpre. Ici la matière de leurs corps n’avait plus de raison d’être. Respirer n’était plus qu’un mauvais souvenir. Ils fondaient au soleil de Yetsirah pour finalement s’envoler vers le plus haut des ciels. La comète de leur conscience unique, accompagnée de chants et de parfum, se brisa en poussière de cristal dans le cœur du monde.

Assiah : monde de la matière. Elément : terre

Yetsirah : Monde de la formation. Elément : air

12 septembre 2006

Chronique d'une perte.

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T’as pas tout compris. T’es là comme un con à regarder la foule qui crépite devant toi. Ils dansent mais tu vois rien. C’est vide. On veut faire du chaud avec du froid. C’est tellement creux que ça fait peur. La musique absurde et les gens qui dansent dessus. Tu te dis que c’est pas possible, il y a un problème quelque part, c’est pas possible qu’ils arrivent à prendre leur pied.

Tout le monde adore, tout le monde est ‘Fuck me I’m famous’. La gloire c’est d’être une chienne sur le podium : estampillé pétasse, griffé trou à foutre ( en trompe l’œil parce que personne n’assume vraiment ). Tout ce que tu vois c’est l’ombre du plaisir d’être là, trop reproduit et chorégraphié pour être naturel. C’est tellement mal imité que les bouts dépassent des contours. C’est si plastifié sur la piste que t’arrives pas à respirer. Pourtant tu veux danser, tu te dois de danser pour ne pas te sentir seul. Ici tout le monde s’amuse. Tu ne veux pas être seul ici, tu veux pas finir seul assis sur les chiottes à pleurer sur ton nouveau jean. Ici t’es personne.

Paraît que c’est plus beau sous alcool, alors tu claques ton repas de demain et une partie de ton loyer. T’es une star maintenant. Tu essayes de t’oublier, de poser ton bocal d’encre et de plonger dans la mer de fumigènes. Tu y arrives presque. Tu te sens mieux grâce à la vodka. Tes pieds frappent le sol, la tête bouge de manière succinte de droite à gauche, tu lèves les bras sensuellement et prend la pose pour le photographe. Peut être que tu te lèveras un mec pas trop mal, peut être même que tu finiras sur le podium avec les draq queen. Tu te prends à y rêver, tu t’avoues à peine qu’en fait t’en crèves d’envie. Tu fnis par vouloir exister par cet endroit. Evidemment au détour d’une fin de chanson t’as comme l’impression d’avoir fait une connerie, tu veux prendre de la hauteur parce que comme les blasés tu te dis que c’est trop superficiel tout ça, que t’es pas comme eux. Alors tu traines ta frustration vers le balcon en retenant tes larmes.

D’en haut tu ne vois rien de plus, tu espères secrètement que les lasers coupent la tête des gens pour de vrai. Tu essayes de reprendre une contenance en tirant nerveusement sur ta clope. Tu n’arrives à penser à rien alors tu regardes le carré VIP. Tu cherches à voir comment ils sont les riches, ceux qui savent faire la fête, ceux à qui tu veux ressembler mais tout ce que tu réussis à faire c’est de rendre encore plus ridicule. T’es tellement envieux que tu fais juste une projection de fantasmes  Tu ne vois pas que c’est la même merde que sur la piste, la carte gold en plus. Le gras qui déborde de partout, la bouteille qui bronze dans son bac d’eau depuis des siècles, que ça rigole sans ricochet et que ça sourit jaune. C’est terne et lent, du deux images par minutes. Même pas un nuage de coke, c’est triste comme un verre de grenadine. Et toi tu regardes toujours, de loin. Le spotlight n’est pas plus doux sous le filet mais pour toi c’est le paradis

Et puis on te dit de dégager du balcon. Tu veux partir parce que les basses t’ont plombées les jambes que tu te dis mais la vérité est que tu n’as plus le courage de retourner sur la piste. Tu t’es mis hors du coup à la seconde où tu as cessé de danser Tu t’effondres sur les marches. Vidé tu regardes d’un œil absent les petits groupes mal fagotés qui relèvent leur mèche et piaillent gaiement en contrebas

Alors qu’il commence à faire jour et que tu attends le premier métro tu te dis que tu y retourneras bientôt. Parce que ça y est tu en es, t’es un initié maintenant. Alors que le ciel se teinte d’or et que tu fumes ta clope dans le froid tu as le sentiment que la vie est belle.

Demain tu diras à tout le monde que t’as passé une super soirée. C’est ça qui compte de toute façon.

10 septembre 2006

Night session 4

Je me suis laissé porter par ma musique. Elle a débarqué lancinante et a soufflé dans les cendres de mes fumées noires. Des lucioles de tristesse qui volent dans le ciel acier. Ca réchauffe le sang, le fait crépiter dans ma tête, aussi rapide qu’un shoot au soleil. Je suis plein d’étoiles et de langueur, un beau moonwalk dans le vide. C’est Broadway sous acide là haut, couvert de couleurs vives. L’adrénaline hurle dans ma tête et transperce mes pores qui fument. Tout s’anamorphose, autour de moi c’est un fleuve sans eau. Un vent de pensées floues et rassurantes. Je danse entre les flots capiteux, je laisse mes hanches onduler aux rythme de mes pas, le rythme envahir ma tête. Mon regard aveugle se fait plus appuyé, mon souffle plus court, ma poitrine gonfle et meurt à chaque note . J’éclabousse de liquide rose les murs de ma cage. Mes doigts creusent la glaise de la matière, dilatent le réel de mon plaisir. Je brûle et coule dans le désir des interdits. Je vole en terre et éclate sous vide. Je pleure et remplie mon verre à espoirs. Je me fais chienne lascive et m’accouple avec ma tour. C’est l’Afrique sous ma neige, j’ai rempli le noir d’astres pâles. Quand la terre tremble je la regarde lubrique. Avide du chaos glacé qui se déchaine dans ma bulle de savon.

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17 juillet 2006

La contre liste de Baby Jane. (Lire le post précédent avant)

Mais je suis pas mais pas du tout d'accord, on reprend point par point

- "Moi", comment ça toi? Non mais moi en numéro 1 je mets doute de ses énormes capacités.

- 2 Tu es beau. Pas de fausse modestie

- Bon 3 4 et 5 ok, j'veux bien

- 6 Des fois t'arrêtes de couiner tu fais juste la tête. Pour tes ardeurs pose une réclamation auprès de A.

- 7 Porte tes gouts de luxe sur quelque chose de bon gout. T'as bon gout. Perd pas le cap.

- 8 Nicole ritchie ressemble à rien. Si tu ressembles à nicole ritchie un jour je te quitte

- 9 Ah ben ça... si t'as un projet qui te tient à coeur t'y vas c'est un ordre, sinon ben même tarif que petit 8. Et quand t'arrêteras d'être une feignasse tu seras plus une pauvresse. Logique.

- 10 Il est toujours temps de tout raser...

- 11 Actif ou passif le pétunia? Mais là n'est pas la question. Je fais pas dans l'interprétation des rêves

-  12 C'est quoi ce point de merde?Non recevable votre honneur

- 13  Je traîne à des heures pas possible sur le net pendant que mon chien ronflonne. on discute c'est donc normal voir indispensable à mon équilibre psychique, en gros tu fais dans le social

- On attaque le point 14.. Certes tu fumes. Mais depuis quand l'haleine du fox terrier s'assimile à celle du fumeur invétéré? Alors non tu ne refoules pas. Tuyauterie ok

- 15 Quand tu seras vieux et rabougri tu seras heureux de dire qu'à l'époque tu étais un jeune éphèbe qui paraissait moins que son âge

- 16 Te me mets à crier devant la mort de Cassios dans Saint seiya, l'histoire tragique des héros d'olive et tom me fait me ronger les ongles. mon but est d'épouser un personnage de fiction mineur et prostitué

- 17 Ton corps est peut être antiforme mais parfait dans tes jeans

- 18 T'as de belles fesses et j'en ai vu passer, c'est le premier truc que je regarde

- 19 Moi j'ai dansé un slow avec P, non seulement c'est ridicule mais c'est traumatisant

- 20 T'es brillant cultivé et doué, tu m'énerves (cérébral est un con)

- 21 Des relents d'acné squattent l'emplacement depuis plus de deux ans chéri alors te plains pas de ce pauvre furoncle

- 22 Le bouton bien placé est une utopie

- 23 En effet ça fait plus de 20

- 24 Si, tu sais compter les verres de vodka, quand on veut on peut

17 juillet 2006

Auto flagellation.

Les vingt trucs qui vont pas chez moi.

-         Moi.

-         J’ai une sale gueule et je mérite de vivre dans un hospice pour laids.

-         Je vois des fantômes passer devant ma fenêtre.

-         J’ai une addiction pour la vodka d’où les fantomes devant ma fenêtre.

-         Je suis prêt à tuer une vieille dans la rue si on m’offre un sac Vuitton.

-         Je peux pas m’arrêter de couiner quand je veux quelque chose, je vire bestiole en chaleur, bientôt va falloir m’enfoncer un crayon dans le fion pour calmer mes ardeurs.

-         J’ai envie de menottes Prada en fourrure Rose fushia.

-         Je ressemble pas à Nicole Ritchie.

-         Je suis une pauvresse et une grosse feignasse.

-         J’ai des cheveux terroristes, ils veulent ma peau, me rendre schyzo à me faire ressembler à des gens que je suis pas. Entre M et Grace Jones…

-         J’ai rêvé que je faisais l’amour à un pétunia.

-         J’ai peur des écharpes HetM.

-         Je traine à des heures pas possible sur le net alors que mon homme ronflonne en paix, je suis une loque finie.

-         Je fume comme une cheminée et j’ai l’haleine d’un fox terrier. Résultat je suis une pauvresse qui refoule du goulot.

-         On me demande ma carte d’identité au Queen alors que deux pétasses d’à peine 14 ans viennent de passer devant moi.

-         Je suis un dépressif chronique, je pleure en regardant Babar et tapes des crises d’angoisse en regardant mes pieds.

-         Mon corps est anti forme, comme les jeans, il fait de la résistance aux abdos, je ressemble à Bo derek vieille en bikini.

-         Oui j’ai un gros cul.

-         Je danse sur « I’m a slave for U » de britney spears.

-         J’ai le cerveau d’un mec de 80 ans (merci Cerebral academy)

-         J’ai un bouton, style juste sous la peau et qui, au lieu de sortir, continue à mûrir sournoisement par en dessous, bien rouge, et bien décidé à squatter l’empacement au moins deux ans.

-         Le boutons est particulièrement mal placé.

-         Euh…ça fait plus que vingt là.

      -    Oui, je sais pas compter.

14 juillet 2006

Wanted the pretty things going to hell

2

Envie de faire mal, de le faire chier puis voir que l’on ne peut pas tout à fait, s’énerver encore plus, gémir, mordre, couiner pour lui dire que tu dérailles, juste émettre des sons de bestioles parce que tu n’arrive pas à le faire autrement, bouder de mauvaise foi parce qu’il comprend pas, enchainer les clopes pour qu’il te dise quelque chose.

Laisser les mauvaises idées inonder le cortex, ruminer dans son coin, se faire des chateaux en Espagne en pleine Alsace, revenir à la charge jusqu ‘à faire partir l’autre énervé, retenir le ‘si t’as envie de jouer au con’ qu’il t’a dit, fumer sa clope sans penser à rien ensuite regretter parce qu’on a été con.

Appeler fébrile et inquiet, tomber sur le répondeur, flipper parce qu’on se dit  qu’on a été trop loin et qu’il fait la gueule pour de bon, laisser un message pathétique et à peine audible, attendre, attendre – le téléphone sonne -  laisser sonner par un regain de sotte vanité, décrocher trop tard, pester contre soi même, penser à la sucession de quiproquos, se dire qu’est ce qu’on a été con à faire la gueule pour rien, attendre patiemment pour voir si il laisse un message, pas de message,  anguoisser en se disant que ça y est  t’as réussi, il s’est énervé – le téléphone sonne – c’est lui, décrocher tout de suite, aspirer sa voix, la jauger, la questionner, répondre peu par honte d’être aussi stupide,il te dit que c’est pas grave, il revient avec son sandwich, à tout à l’heure qu’il te dit.

Attendre, attendre seul avec le bruit de la foule en bande son, puis le bruit des feux d’artifices, ceux que tu aurais pu voir avec lui, se dire mais qu’est ce qu’on est con, combien de couples sont dehors alors que toi tu sèches ici comme une oie. Un xylophone entame une mélodie connue, t’es con, t’as faim, t’es seul et tu attends. Non vraiment le cafard ça te pousse  à n’importe quoi.

Combien de couples dehors…

7 juillet 2006

Requiem for a dead life.

Pas possible de penser à autre chose. Ça reste collé dans ma tête, ça tangue et ça y vomit tout son malaise. J’ai la tête qui bascule, pleine qu’elle est de trop de chagrin. Pas possible de penser à autre chose. Je frise la dépression sans alcool, la crise de nerfs sans Anxiolytiques, la mélancolie sans printemps. On est si bien dans sa douleur quand on y est à fond mais quand on commence à entrevoir un recul on finit tout simplement par se sentir ridicule. On finit par se sentir mal et ridicule. Je me sens mal et ridicule. Non, vraiment, pas possible de penser à autre chose. Il s’en est passé des choses ces dernières semaines, il s’en est passé des trucs…que des trucs qui marquent au fer rouge.

D’abord le retour à Paris, à mon ancienne vie : le tourbillon du futile, les nuits d’ivresse, l’arrogance en étendard, la vodka comme religion. Ça m’a repris comme une fièvre, comme un vêtement oublié qui vous sied à merveille retrouvé après de frustrantes recherches. Ça m’a repris et j’ai aimé ça. J’ai adoré me laisser rattraper, je n’attendais que ça. J’en était malade depuis des mois.

Le carré VIP du Queen, qui vampirise toutes les attentions, concentre les convoitises,  permet les pires bêtises. Les filles habillés comme des top models qui ressemblent à des putes, les filles de l’est suivies de leur mac, les gosses de riches avec leurs costumes à 5 fois le SMIC, les moches qui deviennent beaux grâce à leurs cartes de crédit et tout le monde qui à le sourire au lèvres, tellement figé que ça en devient malsain. Pourtant, j’ai aimé ce retour, il m’a permis de laisser éclater ma folie si longtemps contenue. J’ai bu, fumé, tapé à m’en faire saigner. J’ai crié, versé des verres de vodka à la gueule de gens qui m’avaient rien fait, j’ai dansé sur les banquettes glissantes, j’ai torturé les pique assiettes, je me suis accroché aux filets en hommage à Lolita Pille, j’ai allumé sur la piste comme la pire des chiennes, me suis effondré dans les toilettes en y allant acheter des clopes, j’ai contemplé béat et gelé du cerveau la masse qui dansait en contrebas. A la sortie j’ai insulté copieusement le videur qui m’avait demandé ma carte d’identité alors que des pétasses d’à peine 14 ans venaient de passer devant moi. Ça a duré deux jours, deux jours où je me suis appliqué à m’user avant de retrouver les bras de Jane, et la ville que j’ai tant haie : Amiens.

Mon dieu qu’elle est moche cette ville, ma parano d’y être reconnu me poussant à me faire voir encore plus. Cette ville me semblait remplie de crasseux et de moins que rien, un bouge infâme qui avait volé son nom de métropole. La capitale picarde, foutaises, un nid d’attardés et fiers de l’être. Baby Jane et Mort in seuls remparts contre mon envie d’y foutre le feu. Nous avons fêté mon retour de la plus belle des manières, nous avons passé une belle soirée entre moments de grâce et mélancolie latente. Rassurés de voir que nous étions fait dans le même moule et que nous ne lâcherons rien, jamais, à la seule différence que le feu qui avait recommencé à brûler en moi depuis quelques jours n’était pas tout à fait le même. La rage, la colère, la haine que j’ai pour moteur depuis tant d’années ravivée et plus forte que jamais. Oui, j’étais en pleine possession de mes moyens et PUTAIN qu’est ce que ça faisait du bien.

Puis, Doullens. Tellement méprisable que je n’y faisait pas attention, tellement négligeable que ma colère n’en fut que décuplée. J’avais des comptes à régler et ma famille paternelle était la première sur la liste. Rayés ils le sont maintenant, blessés dans leur ego sûrement. Qu’ils crèvent les yeux ouverts et je me moquerai bien d’eux. Je me vois encore leur tourner le dos pendant qu’ils crachait leur venin médiocre et parvenu. Non, Ils ne me feront plus de mal, j’ai le dessus, et pour de bon.

Ensuite mes parents qui me calmèrent devant leur nouvelle sérénité, les voir si humble m’émeut aux larmes. Leur envie de me faire croire qu’il y a encore une place pour moi auprès d’eux m’attendrit. Mais déjà la perspective de mon retour à Paris me brûlait de l’intérieur, me mettait en décalage permanent, le manque de A aussi. Le seul truc tangible dans tout ça.

Non, vraiment, impossible de penser à autre chose, même réglés je reste empêtré dedans. Bloqué, haineux, enragé je le suis encore et toujours. Je n’ai rien oublié, rien pardonné, j’ai tout gardé comme une leçon que j’ai bien apprise. Que ça me serve de leçon encore et toujours. Parce que ici bas rien ne s’oublie, ne se perd, tout fini par évoluer et dans cette optique, du haut de mes vingt ans, je vais graver mon nom bien loin dans ma chair pour ne pas oublier que quoi qu’il arrive je ne lâcherai rien. Tout se paie un jour ou l’autre et je compte bien le faire payer cash.

4 juillet 2006

Night Session 3

splash_03

Something's missing and I don't know why
I always feel the need to hide my feelings from you
Is it me or you that I'm afraid of
I tell myself I'll show you what I'm made of
Can't bring myself to let you go

Don't want to cause you any pain
But I love you just the same
And you'll always be my baby
In my heart I know we've come apart
And I don't know where to start
What can I do
I don't wanna feel blue

Bad girl drunk by six
Kissing someone else's lips
Smoked too many cigarettes a day
I'm not happy when I act this way

Bad girl drunk by six
Kissing some kind stranger's lips
Smoke too many cigarettes today
I'm not happy, I'm not happy

Something's happened and I can't go back
I fall apart every time you hand your heart out to me
What happens now, I know I don't deserve you
I wonder how I'm ever gonna hurt you
Can't bring myself to let you go

I don't want to cause you any pain
But I love you just the same
And you'll always be my baby
In my heart I know we've come apart
And I don't know where to start
What can I do
I don't wanna feel blue

Bad girl drunk by six
Kissing someone else's lips
Smoke too many cigarettes a day
I'm not happy when I act this way

Bad girl drunk by six
Kissing some kind stranger's lips
Smoke too many cigarettes today
I'm not happy, I'm not happy
This way

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Kenzo, clope, vodka et dépression.
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